Le Département, après la commission de sécurité routière du 29 octobre, a choisi de relever la vitesse maximale sur huit routes euréliennes. La mesure est entrée en vigueur au 1er décembre 2020.
Tous les automobilistes s’en souviennent : cet été 2018, ils ont vu les panneaux 90 km/h disparaître des bords des routes à deux voies non séparées et remplacés par des panneaux 80 km/h. La mesure défendue par Edouard Philippe, alors premier Ministre, concerne la plupart des routes départementales soit plus de 7.500 km de voies en Eure-et-Loir.
Une concertation entre départements
Elle est loin de faire l’unanimité dans les rangs des usagers de la route mais également dans ceux des élus locaux. Face à cette levée de boucliers, le Gouvernement a décidé d’assouplir la règle et laisse le soin aux Présidents des Départements de fixer eux-mêmes la limitation de vitesse sur leur réseau : ils ont le choix entre les 80 km/h actuels ou le retour aux 90 km/h. En Eure-et-Loir, après un an de travail et de concertation avec les usagers, les acteurs de la route et les instances politiques, le Conseil départemental décide de relever la vitesse maximale à 90 km/h sur huit axes. Cette mesure est entrée en vigueur le 1er décembre 2020.
Avec un réseau routier très dense et sans autoroute qui double les voies nationales ou départementales, le Département décide de relever la vitesse sur un peu plus de 240 km sur l’ensemble des 7.500 km de voies dont il assure l’entretien et la sécurisation. La décision prise en concertation avec les départements voisins de l’Eure-et-Loir n’est pas contradictoire avec le souci des élus du Département d’assurer la sécurité des automobilistes sur ses routes. C’est dans cet objectif que le Conseil départemental investit massivement sur le réseau routier eurélien.