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Heureux de vous retrouver !

La vie culturelle et le rythme des expositions dans et hors les murs auront été parmi les premiers touchés par la situation sanitaire et le confinement en 2020. Alors, plus que jamais, the show must go on ! Place aux artistes, aux expos, et au bonheur retrouvé de la saison artistique made in Chartres du Chemin des Arts.

À Chartres plus que partout ailleurs, patrimoine et création font cause commune. Et c’est bien le fil rouge du Chemin des Arts, qui égrène sa saison d’expositions au fil de hauts lieux aux murs chargés d’histoire : collégiale Saint-André, prieuré Saint-Vincent, chapelle Saint-Eman, et pour rejoindre la danse en été, les rues, parcs et jardins de la ville qui prennent des airs de galerie à ciel ouvert.

Au menu de cette alléchante nouvelle saison, une ouverture aux couleurs du street-art, après le succès de la précédente édition, avec un nouveau nom, un nouvel univers, mais toujours ce mariage heureux des contraires : la bombe aérosol envahit les murs épais de l’ancien Prieuré dans un mélange qui étonne, qui détonne… et qui rayonne !

Puis viendront, au Prieuré, les artistes confinés de l’année passée : sculpture et peinture, avec le duo Dekeysser/Melmoux ; Anges de couleurs, avec la bretonne Le Bricquir touchée par l’esprit de Chartres et l’âme des lieux ; Bari, le classique capable de revisiter sans cesse la maîtrise de son art ; enfin, l’univers de l’illustration, avec la BD historique et sa ligne claire qui imprime nos imaginaires.

Saint-Eman renouera de son côté, encore et toujours, comme un continent que l’on a jamais fini d’explorer, sur les expressions mosaïques dont les tesselles inspirées jouant sur toutes les gammes, ne cessent de nous enchanter.

Et deux points d’orgue, à ne pas manquer : au printemps, le Chartrain Antoine Vincent, peintre de la sérénité, orfèvre de la couleur maitrisée, artiste de l’instant que l’on saisit et de la vie intérieure, ce temps arrêté qui nous tient suspendu comme en éternité investira la collégiale Saint-André, écrin à la mesure de son art.

Puis à l’été, Chartres revêtira ses habits de vitrail : à la collégiale, une grande exposition Lorin, cet atelier au bois dormant de la basse ville, riche d’un illustre passé, promis à une grande renaissance, montrera la richesse de ses créations sur plus de 100 ans, les dessins et maquettes exceptionnelles, et de grands formats de panneaux exceptionnels et inédits ; les boulevards montreront des photos artistiques de ce lieu où on ne peut pénétrer, mais qui retrouvera bientôt sa splendeur ; enfin , depuis le prieur et à travers divers points de la ville, les créations de l’autre grand atelier, la maison Loire, viendra habiller de lumière et de couleurs notre capitale du vitrail.

Avouez, il était grand temps de se retrouver !

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